Le présent livre blanc établit un cadre visant à réduire la vulnérabilité de l'Union européenne aux effets du changement climatique. Il se fonde sur les réponses à la consultation lancée à grande échelle en 2007 dans le cadre du livre vert intitulé «Adaptation au changement climatique en Europe» et sur d'autres travaux de recherche qui ont permis de mettre en évidence les mesures à prendre à court terme. Ce cadre a vocation à évoluer à mesure que de nouvelles données seront disponibles. Il viendra compléter l'action des États membres et pourra servir de base à des efforts d'adaptation au changement climatique entrepris au niveau international, en particulier dans les pays en développement. L'UE travaille avec les autres États parties à la CCNUCC2 à la conclusion d'un accord sur le changement climatique pour l'après-2012, accord qui portera tant sur l'adaptation que sur l'atténuation. Les propositions de la Commission en la matière figurent dans la communication intitulée «Vers un accord global en matière de changement climatique à Copenhague».
Un observatoire régional des écosystèmes forestiers (l’OREF), initié en 2005, a pour objectif principal de suivre durablement l’évolution des écosystèmes forestiers en Nord-Pas-de-Calais et en Picardie afin d'évaluer notamment les impacts que le changement climatique a sur eux.Le choix des critères à suivre sur le terrain a permis d’aboutir à six grands types d’indicateurs de l’évolution des écosystèmes forestiers. Ce travail permet notamment d’obtenir des références locales, aujourd’hui non disponibles, sur les dates de débourrement et de jaunissement des différentes essences forestières, l’évolution des saisons de végétation, l'évolution de la composition floristique, de la croissance des arbres et des problèmes phytosanitaires.
Le Rapport de synthèse constitue la dernière partie du quatrième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il présente un bilan des changements climatiques fondé sur les conclusions des trois Groupes de travail du GIEC.
Ce résumé expose les principaux résultats politiquement pertinents du quatrième rapport d’évaluation du Groupe de Travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC). Cette évaluation se rapporte à la compréhension scientifique actuelle des impacts des changements climatiques sur les systèmes naturels, gérés par l’homme et humains, ainsi qu’à leur capacité d’adaptation et à leur vulnérabilité. Elle se base sur les évaluations précédentes du GIEC et intègre les nouvelles connaissances accumulées depuis le troisième rapport d’évaluation. Les déclarations de ce résumé sont fondées sur les chapitres du rapport d'évaluation et les sources principales sont indiquées à la fin de chaque paragraphe.
Cette publication témoigne d’une démarche de coopération originale en France, engagée depuis 2005 par 9 Conseils de développement du Bassin minier, de l’Arrageois et de la métropole lilloise. Ils ont choisi de former une Commission mixte, berceau de réflexions partagées et de projets concrets de coopération.En mars 2006, lors des premières Assises de la Coopération métropolitaine, la Commission mixte avait présenté la synthèse de ses premiers travaux de diagnostics partagés, destinés notamment à enrichir le projet de l’aire de coopération métropolitaine de Lille, lancé par l’ex-DATAR et qui implique 23 partenaires du Nord-Pas de Calais, de Flandre et de Wallonie. En 2007, ce second tome rassemble les propositions et les priorités dégagées par les 5 groupes de travail thématiques qui travaillent ensemble depuis plus d’un an.Cette initiative apporte une pierre à la construction d’une démarche plus large de mobilisation citoyenne, à l’échelle régionale et transfrontalière, avec les conseils de développement et a société civile flamande et wallonne, dans le cadre d’une charte partenariale de coopération de la société civile, signée en avril 2005.
Le calcul du contenu en carbone de l’électricité représente en France un enjeu important pour l’évaluation des actions dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Il permet en effet d’éclairer les choix et orientation, par exemple, sur le choix du mode de chauffage, les actions de maîtrise de la demande d’électricité ou le développement des énergies renouvelables. Si pour bon nombre de pays, la question du contenu en carbone ne soulève pas de difficulté majeure, elle est complexe à démêler dans notre pays compte tenu de la spécificité du secteur électrique français.
Examinant tout d’abord les implications potentielles du changement climatique en cours pour l’emploi en Europe, l’étude constate qu’un changement, même modéré, affectera l’activité économique et l’emploi. Si le réchauffement s’avérait plus intense, ses conséquences seraient probablement néfastes. Certaines régions et secteurs économiques étant particulièrement vulnérables.Dans quatre secteurs économiques clefs : la production d’énergie, les transports, les industries de l’acier et du ciment et le logement / construction, l’étude évalue les enjeux pour l’emploi de la transition vers une économie européenne plus sobre en CO2 à l’horizon 2030.
Cette étude réalisée par la Fedarene a pour objectif de proposer un méthodologie commune d'évaluation des gaz à effet de serre auprès de ses membres. Il s'agit d'identifier des indicateurs pertinents pour assurer le suivi des émissions polluantes et de s'interroger sur la possibilité de coordonner les observatoires de gaz à effet de serre.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre les changements climatiques constituent des enjeux majeurs pour le devenir de notre planète. Par la photosynthèse, la forêt contribue à diminuer la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère,en absorbant le dioxyde de carbone. Source d’énergie et de matériaux renouvelables, elle permet également de réduire la consommation d’énergies fossiles.
Le carbone est au cœur des discussions internationales sur l’effet de serre et le changement climatique. Dans ce cadre, la forêt assure un rôle primordial en captant les composés atmosphériques contenant du carbone ou en libérant du dioxyde de carbone par respiration, décomposition et par combustion. Cela fait d’elle le principal réservoir terrestre de carbone susceptible, selon le cas, de se comporter en puits ou en source. L’IFN s’est investi dans deux études d’envergure pour établir des bilans du carbone forestier : le projet national Carbofor et l’étude régionale du secteur forêt et bois d’Aquitaine. Les données de l’Inventaire, complétées par d’autres sources, permettent d'estimer les stocks présents dans la biomasse et dans les sols forestiers ainsi que les flux. Cette évaluation nationale est nécessaire, notamment pour répondre aux engagements internationaux résultants du protocole de Kyoto : réduire nos émissions de carbone et autres gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement planétaire et les conséquences qui en découlent.