Trois ans après son lancement officiel, l'Observatoire Climat Nord-Pas de Calais propose sa 5ème publication, avec ce nouveau "Tour d'horizon". Ce format de publication offre une vue d'ensemble des indicateurs qui caractérisent à ce jour les enjeux du changement climatique et son évolution en Nord-Pas de Calais : • les pressions, que nos activités émettrices de GES exercent sur le climat, • l'état et les effets de ce changement climatique observable ici et maintenant,• enfin les réponses mises en oeuvre sur notre territoire pour atténuer nos émissions et/ou pour s'adapter à l'évolution en cours du climat.
En Nord-Pas de Calais, les températures ont augmenté, de même que les épisodes de fortes pluies ou les vagues de chaleur. Le niveau de la mer monte régulièrement comme ailleurs sur la planète. Les risques sensibles à ces paramètres s'en trouvent accentués. Des politiques et des actions destinées à répondre à ces enjeux se développent mais doivent, d'après le GIEC, être encore renforcées afin d'évoluer vers un mode de développement plus sobre en carbone et plus durable.
Avec le développement des écoquartiers et, de fait, de réseaux énergétiques à petite échelle, les collectivités font de plus en plus appel aux professionnels des réseaux de chaleur. Ce document rassemble les professionnels des réseaux de chaleur et de froid de France classés par régions.
L’ADEME propose ici une méthode pour la quantification de l’impact GES d’une action de réduction des émissions. Il s’agit d’une démarche pratique, par étape, qui aide l’utilisateur à caractériser l’action visée, à établir l’arbre des conséquences de l’action puis à poser et réaliser les calculs permettant la quantification. La présente méthode s’adresse à l’ensemble des organisations, concernées ou non par la réglementation issue de l’Article 75 du Grenelle 2, qui mettent en œuvre des actions pour la réduction des émissions de GES et souhaitent quantifier l’impact GES de ces actions.
Les terres agricoles et la forêt occupent plus de 80 % du territoire national et séquestrent actuellement 4 à 5 GtC (soit entre 15 et 18 Gt CO2) dont plus des deux tiers dans les sols. Toute variation positive ou négative de ce stock influe sur les émissions nationales de gaz à effet de serre (GES), estimées à 0,5 Gt CO2eq/an (valeur 2011).Les filières agricoles et forestières offrent aussi des solutions pour lutter contre le changement climatique en produisant des énergies renouvelables et en préservant ou en augmentant les stocks de carbone dans la biomasse et les sols. La gestion des matières organiques, principal réservoir de carbone dans les sols, est un déterminant majeur de la capacité des sols à produire des aliments et des matériaux, et à fournir d'autres services environnementaux comme la régulation du cycle de l'eau et de la qualité de l'air...Agir sur les stocks de carbone dans les sols, c'est aussi agir sur la qualité des sols et des milieux.Cette brochure rappelle la place du carbone des sols dans l'atténuation du changement climatique en France, en s'appuyant sur les données issues du GIS Sol.
Cette étude vise à fournir une analyse du changement climatique en France au XXIe siècle à l'aide d'évolutions temporelles d'anomalies de précipitations et température en moyennes estivales et hivernales simulées par deux modèles climatiques régionaux mis en œuvre au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques de Météo-France) et à l'IPSL (Institut Pierre Simon Laplace) en collaboration avec l'INERIS (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques). Les simulations s'appuient sur trois des quatre scénarios considérés dans le dernier rapport du GIEC (2013-2014). De manière à prendre en considération les incertitudes inhérentes à la modélisation climatique, les résultats des deux modèles particuliers sont situés dans un ensemble de résultats de simulations produites au niveau international et européen.
Cette étude constitue un état des lieux régional des variations climatiques observées en région ex Nord-Pas de Calais, et distinguée par grands territoires infra-régionaux. Cette publication a été spécialement produite par Météo-France en mars 2014, au regard des attentes des partenaires de l'Observatoire.Elle comporte les données et des éléments d'analyse actuels et prospectifs sur six grands territoires identifiés en région : côte ouest, côte nord, collines de l'Artois, sud-Artois, Flandres-Hainaut et Avesnois.
En Nord-Pas de Calais, la première énergie renouvelable est le bois. Vient ensuite l'éolien qui a connu un fort développement ces dernières années. La valorisation électrique de la biomasse, la géothermie et les énergies solaires complètent le panel des énergies renouvelables de notre région et évoluent aussi positivement. Néanmoins, son faible potentiel en énergie hydraulique (terrestre) maintiendra probablement le Nord-Pas de Calais en retrait d'autres régions dotées de grands barrages.En tenant compte des limites de l'exercice, détaillées dans la publication, la production d'énergie renouvelable régionale 2012 serait de l'ordre de 5 600 GWh. Depuis 2009, cela représenterait une évolution située entre +15% et +25% selon les références utilisées.
En Nord-Pas de Calais, on estime que 86 % des émissions directes de gaz à effet de serre (GES) du territoire sont liés à la consommation d’énergie qui concerne tous les secteurs de notre société. Ce premier feuillet thématique de l’Observatoire Climat Nord-Pas de Calais porte donc sur ce sujet majeur pour les politiques de lutte contre le changement climatique.Le contenu de ce feuillet a été produit dans le cadre du dispositif NORENER , créé en 1992 par le Conseil Régional et l’ADEME pour observer les consommations d’énergie finale de la région.
Lancé le 26 janvier 2012 dans le cadre de la Dynamique Climat Nord-Pas de Calais, l’Observatoire Climat présente ici sa première production. Construit sur la base des données disponibles, ce premier panorama du climat en Nord-Pas de Calais sera progressivement complété grâce aux travaux que l’Observatoire mènera avec son réseau de partenaires, fournisseurs de données, décideurs, usagers,... En effet, les champs à consolider et ceux à explorer sont encore nombreux et l’Observatoire aura besoin de toutes les contributions. Pour l’heure, ce premier document doit aider les acteurs de la région à mieux appréhender et prendre en compte les enjeux du changement climatique dans la perspective d’une divisionpar 4 de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 !Partant bien sûr des émissions de gaz à effet de serre, l'Observatoire Climat traitera du changement climatique observé dans notre région, de ses effets sur la biodiversité, la forêt, la santé,... et prolongera son regard sur le suivi des réponses apportées pour réduire notre impact sur le climat ou pour s’adapter à ses inévitables évolutions.