L’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) a créé les Contrats d'Objectifs Territoriaux (COT) dès 2007 pour soutenir les territoires dans leur démarche de lutte contre le changement climatique. Elle apporte au territoire une aide financière ainsi que son expertise technique à chaque étape du projet : animation de réseaux, développement et fourniture d’outils d’évaluation, capitalisation des expériences et formation externe. Sélectionnés par les directions régionales de l’ADEME, les projets faisant l’objet de COT peuvent être reconduits plusieurs fois.
(Source : Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie)
La consommation d’énergie pour le chauffage est plus forte quand l’hiver est plus rigoureux. C’est une évidence qui ne présente pas un grand intérêt pour l’analyse dans la mesure où elle ne traduit pas un changement des comportements. Pour mieux analyser les évolutions, on calcule des consommations « corrigées du climat » (primaire et finale). C’est-à-dire qu’on essaie d’évaluer ce qu’aurait été la consommation si les températures avaient été « normales ». On obtient un résultat théorique, qui dépend de la méthode utilisée et qui complète la consommation « réelle », celle qui est observée.
On utilise donc la relation suivante :
Consommation corrigée = consommation réelle + correction climatique
(Source : INSEE)
Terme générique qui s’impose dans les médias pour qualifier les allocations de gaz à effet de serre a des entités (pays, entreprise, projets) qui peuvent faire l’objet d’échange sur le marché. Unité générique équivalente à 1 tonne de CO2 évitée ou séquestrée. Le crédit carbone est exprimé en tonne équivalent CO2 noté tCO2e, selon la norme ISO 14064. (1 tonne de CO2 équivaut a 0,2727 tonne de carbone).
(Source : DIRECTIVE 2003/87/CE DU PARLEMENT EUROPEEN ET DU CONSEIL du 13 octobre 2003)
Les cultures énergétiques servent à produire de la chaleur et/ou de l'électricité (cogénération) ou des biocarburants. Il s'agit de combustibles biologiques et renouvelables (biocombustibles) : le bois, les cultures lignocellulosiques (ex. taillis à courte rotation, plantes pérennes ...), plantes céréalières et oléagineuses, et résidus de récolte.
Ils peuvent être traités de différentes façons, par combustion, distillation, fermentation, gazéification ou pyrolyse. Ils permettent de réduire les émissions de CO2 et de limiter l'épuisement des ressources fossiles.
(Source : Agence de l'Environnement et de Maîtrise de l'Énergie)
L'ensemble des déchets toxiques, inflammables et/ou corrosifs qui sont produits par les ménages parmi lesquels :
Produits de nettoyage, d'entretien et de bricolage : peintures, vernis, colles, cires, antirouilles, solvants, détergents, détachants, essence de térébenthine, oxyde de métaux.
Produits pour la maison : tubes fluo ou néons. - Produits d'hygiène et de santé : cosmétiques, thermomètres.
Produits de jardinage : fongicides, insecticides, pesticides, l'ensemble des produits phytosanitaires.
Huiles de vidange de voiture, ... .
Les déchets dangereux des ménages (DDM) ne peuvent être pris en compte par la collecte usuelle des ordures ménagères, sans créer de risques pour les personnes ou pour l'environnement.
(Source : Dictionnaire de l'environnement et de développement durable)