Conformément aux dispositions prévues par la loi, RTE publie chaque année un "bilan prévisionnel pluriannuel" dans le but d'identifier les risques de déséquilibre entre les besoins de la France métropolitaine continentale et l'offre d'électricité pour les satisfaire.Durant l’hiver 2019 – 2020, RTE estime que l’approvisionnement en électricité devrait être assuré, à températures de saison.A l’horizon 2025, RTE prévoit que la transition énergétique s’accélère et que le système électrique français entre dans une période charnière marquée par une forte diversification et une décarbonation du mix électrique : accélération du rythme de développement des énergies renouvelables, fermeture de 5 GW de capacités de production. Dans le même temps, la consommation reste, quant à elle, stable.RTE identifie donc une dynamique en trois périodes :2019 – 2022 : Un système électrique ajusté au plus près des besoins.Durant l’hiver 2019 – 2020, la sécurité d’approvisionnement devrait être assurée grâce à des capacités de production supérieures à l’an passé, en particulier hydrauliques et nucléaire. Les capacités d’échange avec nos partenaires européens ont également été optimisées. En cas de vague de froid, compte tenu de la disponibilité prévisionnelle actuelle du parc de production français, le risque de tension sur le système électrique national est globalement moindre que l’hiver dernier.2022 – 2023 : Une sécurité d’approvisionnement sous vigilance.Sur cette période, la fermeture des moyens de production thermique va se poursuivre avec l’arrêt des dernières centrales à charbon. En parallèle, le parc nucléaire va connaître un programme chargé de visites décennales, entamant sa disponibilité. Si le développement des énergies renouvelables se poursuit durant cette période, en l’absence de mise en service de l’EPR de Flamanville, il ne suffira pas à compenser les fermetures réalisées. Afin de sécuriser l’approvisionnement en électricité, RTE identifie donc trois leviers d’action :- La maîtrise de la consommation d'électricité,- L’optimisation du placement dans l’année et de la durée des arrêts des réacteurs nucléaires pour les visites décennales,- Le maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse d'un ou deux groupes de la centrale de Cordemais, tant que la mise en service de l'EPR de Flamanville n'est pas effective. 2023 – 2025 : Une combinaison de facteur plus favorable.La sécurité d’approvisionnement en électricité devrait s’améliorer avec l’accélération de la mise en service des moyens de production renouvelables, des parcs éoliens en mer notamment, un programme de maintenance des centrales nucléaires plus favorable, ainsi que la mise en service de l’EPR de Flamanville.- La maîtrise de la consommation d’électricité,- L’optimisation du placement dans l’année et de la durée des arrêts des réacteurs nucléaires pour les visites décennales,- Le maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse d’un ou deux groupes de la centrale de Cordemais, tant que la mise en service de l’EPR de Flamanville n’est pas effective.
Dans l'esprit de la COP21, les six agences de l'eau françaises ont lancé dans chaque bassin, des démarches participatives pour s'adapter au changement climatique. La stratégie approuvée à l'unanimité en décembre 2016 par le comité de bassin Seine-Normandie et le préfet coordonnateur de bassin invite à s'engager dès aujourd'hui pour préserver les ressources en eau et assurer un cadre de vie sain et des écosystèmes résilients.La stratégie d'adaptation au changement climatique a été co-construite avec les acteurs du bassin Seine-Normandie. Elle repose sur : - l'expertise de la communauté scientifique ; - les projets et retours d'expériences des élus, agriculteurs, industriels, associations, institutions ...;- les débats en comité de bassin, en groupes de travail et en réunions locales ;
L’éolien tient un rôle essentiel dans la politique de développement des énergies renouvelables en France. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), approuvée par le décret n°2016-1442 du 27 octobre 2016, fixe pour objectif d’installer entre 21 800 MW et 26 000 MW (environ 20 tranches nucléaires) de puissance éolienne terrestre d’ici fin 2023. La nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie en cours d’élaboration fixera de nouveaux objectifs pour les dix prochaines années. Pour atteindre les objectifs nationaux, les services de l’État et les conseils régionaux, avec l’appui de l’Ademe, ont élaboré conjointement en 2012 une stratégie de développement de l’éolien en région sur la base des enjeux et contraintes régionales, de la technologie et du cadre réglementaire existants à cette époque. Malgré leur annulation pour défaut d’évaluation environnementale, par jugement du tribunal administratif de Lille du 16 avril 2016 pour le SRE du Nord-Pas-de-Calais et, par arrêt de la cour administrative d’appel de Douai le 14 juin 2016 pour le SRCAE de Picardie, ces schémas et leurs annexes demeurent à ce jour la référence en matière d’action publique régionale pour la transition énergétique.
L’étude ZEN 2050 publiée par EpE est une exploration, par un groupe d’entreprises de tous les secteurs, de la faisabilité de la neutralité carbone de la France en 2050, au sens de l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre du territoire français métropolitain et les absorptions par ses puits de carbone.Elle identifie un certain nombre de conditions de succès de cette transition, et se conclut par des propositions d’actions à engager à court terme pour que cette transformation reste économiquement et socialement faisable.
La croissance spectaculaire de l’électricité solaire, qui s’appuie sur des bases industrielles extrêmement solides, fait du photovoltaïque un des piliers de la transition énergétique mondiale. En 2017, ont été installés dans le monde près de 100 GW, dont un peu plus de la moitié en Chine. Le marché mondial a représenté à peine moins que la totalité du parc installé de l’Union européenne. Ce dernier culmine fin 2017 à 106,6 GW, soit 5,6 GW de plus qu’en 2016. Si la production photovoltaïque peut encore paraître marginale au niveau mondial, représentant un peu plus de 2 % du mix électrique en 2017, elle compte déjà pour près de 6 % au Japon, et plus de 7 % en Allemagne et en Italie.Ce baromètre européen des énergies renouvelables (EurObserv'ER) est publié par l'Observatoire des énergies renouvelables (Observ'ER).
Pour la neuvième année, Observ’ER réalise son “Baromètre des énergies renouvelables électriques en France”. Toutes les filières renouvelables de production électrique sont analysées à travers un ensemble d’informations et d’indicateurs énergétiques, socio-économiques et industriels. Pour chacun des secteurs étudiés, ce baromètre propose une lecture dynamique du développement actuel à la lumière des points d’actualité les plus récents.L’ensemble de ces éléments constitue un panorama complet de l’état de structuration des secteurs électriques renouvelables en France.Note : Les informations publiées dans ce baromètre sont basées sur des données arrêtées à la date du 30 septembre 2018. Les indicateurs repris dans cette publication sont soumis à des consolidations par les organismes qui les élaborent et les diffusent ; ils peuvent donc être corrigés a posteriori.
Conformément aux missions qui lui sont confiées par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, RTE élabore et publie chaque année un Bilan électrique, qui dresse une vision globale du système électrique sur l’année écoulée. RTE dresse également un bilan région par région.
L’étude sur les transports collectifs urbains dresse un état des lieux des offres de mobilité proposées par les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) des Hauts-de-France. Transport guidé, transport non guidé, transport à la demande, tarification, horaires, lignes, modes actifs… Des différences notables se remarquent entre les réseaux selon la taille de l’agglomération et son emplacement. La comparaison entre les pratiques des AOM permet de faire ressortir les bons usages et idées innovantes.L’édition 2017 comprend un focus sur l’intermodalité et la multimodalité. La multimodalité peut être définie comme l’ensemble des choix de modes de transport s’offrant à un voyageur. L’intermodalité, quant à elle, est la suite de moyens de transports empruntés par un usager pour effectuer un trajet. Le développement des modes doux et des tarifs combinés font de ces problématiques un enjeu actuel du transport de voyageurs et un outil dans la baisse de l’emploi de la voiture individuelle.
Le Club STEP (Synergies pour la Transition Energétique par la Planification), travaille depuis 2016 sur la question des données énergétiques territoriales; cela a donné lieu à une série de publications (ADEME - Club STEP) «Les données énergétiques territoriales pour la planification et l'action énergie-climat». Ce document constitue une mise à jour de l'édition de janvier 2017. Celui-ci s'enrichit de nouvelles contributions pour présenter Les dispositifs pour accompagner les collectivités territoriales : clés pour comprendre et pour agir en 4 pages.En partant du cadre réglementaire défini en 2016 et notamment sur l'article 179 de la Loi de transition énergétique pour la croissante verte, il détaille les données énergétiques désormais à disposition, les différentes modalités d'accès aux données, les acteurs de la valorisation des données avec un zoom sur les gestionnaires de réseaux, transporteurs et distributeurs.Titre complet : Les données énergétiques territoriales pour la planification et l'action énergie-climat / Les dispositifs pour accompagner les collectivités territoriales dans la transition énergétique.
Le Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF) publie une brochure les caractéristiques des forêts des Hauts de France, publiques et privées.Au sommaire : État des lieux La forêt et moiIls font la forêt de demain