Observ'ER présente la dizième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France. L'ambition de ce travail est de réunir en un seul outil un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie hexagonale détaillée de tous les secteurs.Vous y retrouverez les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique.Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies.Note : Les données énergétiques publiées dans ce baromètre sont basées sur des données arrêtées à la date du 30 septembre 2019. Les indicateurs repris dans cette publication sont soumis à des consolidations par les organismes qui les élaborent et les diffusent ; ils peuvent donc être corrigés a posteriori.
Pas moins d'une soixantaine d'indicateurs de biodiversité, rassemblés en 24 fiches synthétiques, pour comprendre et décrypter l'état de santé de la nature dans les Hauts-de-France en 2019. Un travail mené à bien grâce à l'implication des acteurs de l'environnement en région (départements, associations...). Cet ouvrage est piloté par la Gouvernance régionale de la biodiversité Hauts-de-France (GRèB) et réalisé par l'Observatoire de la biodiversité des Hauts-de-France.Avec le soutien financier de l'Union européenne et le Fonds européen de développement régional, de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, de la Région Hauts-de-France, de l'Office français de la biodiversité, de l'Agence de l'eau Artois-Picardie, et de l'Agence de l'eau Seine-Normandie.
Pour accompagner le déploiement des énergies renouvelables et suivre au plus près la transition énergétique, RTE, le SER, Enedis, l’ADEeF et l’Agence ORE, Opérateurs de Réseaux d’Energie, poursuivent leur coopération pour la publication d’un état des lieux détaillé des principales filières de production d’électricité de source renouvelable, tant à l’échelle régionale que nationale.Cette 21e édition du Panorama de l’électricité renouvelable présente l’état des lieux à fin décembre 2019. Toutes les informations sont mises en regard des ambitions retenues par la France dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) à l’horizon 2023, options basse et haute, pour chaque source de production d’électricité renouvelable. 48 % des capacités de production d’énergies renouvelables sont d’origine solaire ou éolienne. La production des filières éolienne et solaire croît respectivement de 21,3 % et 7,8 % en 2019, soit respectivement de 6 TWh et de 0,8 TWh supplémentaires par rapport à l’année 2018.La production d’électricité renouvelable atteint 109 TWh sur les douze derniers mois, un volume stable par rapport à l’année précédente.
Le « Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération », réalisé par le CIBE, la FEDENE, le SER, UNICLIMA et avec la participation de l’ADEME, se veut un outil d’accompagnement de la transition énergétique, pour laquelle la chaleur est un enjeu majeur puisqu’elle représente aujourd’hui la moitié de la consommation énergétique de notre pays et reste majoritairement produite par des énergies fossiles.Cette troisième édition dresse un état des lieux, à l’échelle nationale et/ou régionale, de chaque filière de production de chaleur renouvelable et de récupération : bois énergie (collectif, industriel, tertiaire et chauffage au bois domestique), pompes à chaleur aérothermiques, géothermie de surface et géothermie profonde, chaleur solaire, gaz renouvelables et valorisation énergétique des déchets, ainsi qu’un focus sur les réseaux de chaleur et de froid.Ce panorama présente les données essentielles de production de chaleur de ces filières sous formes d’infographies. Il comprend également des analyses des marchés de ces filières au regard des objectifs à atteindre, des présentations des différentes typologies existantes, des exemples de réalisation, des focus sur les gisements existants et les atouts de chaque filière.
Les acteurs de la filière méthanisation, première filière de production de gaz renouvelable à ce jour, travaillent conjointement pour le développement de la production de biométhane et la décarbonation progressive du réseau de gaz. Ils sont donc pleinement mobilisés pour atteindre l'objectif actuel de la PPE de 8 TWh pour 2023 et renforcer la compétitivité de cette filière. Afin de rendre compte de l’essor de la filière, GRDF, GRTgaz, le SPEGNN, le SER et TEREGA poursuivent leur coopération et publient pour la quatrième fois consécutive un état des lieux détaillé de l’injection de biométhane à l’échelle régionale, nationale et européenne. La 4ème édition du « Panorama du gaz renouvelable » est une actualisation des données des opérateurs de réseaux enregistrées en France au 31 décembre 2018. Cette publication annuelle présente des indicateurs de la filière sous forme d’infographies. Toutes les informations sont mises en regard des ambitions françaises de production de gaz renouvelable pour les années à venir.Ce panorama comprend les actualités de la filière, les aspects économiques et réglementaires, un volet européen et la présentation des projets d’injection de biométhane.En 2018, le parc a dépassé le seuil symbolique de 1 TWh de capacité maximale annuelle d’injection pour atteindre 1,2 TWh fin 2018, contre 682 GWh fin 2017.
Dans le cadre de la réforme territoriale, quatre nouvelles régions ont répondu à l’appel à projet ClimAgri® lancé par l’Ademe en 2017 : La Nouvelle-Aquitaine, Le Grand Est, l’Occitanie et les Hauts-de-France.Qu’est ce que ClimAgri ? ClimAgri est un outil et une démarche territoriale à destination du secteur agricole permettant le diagnostic des consommations d'énergie, des émissions de GES, du stockage du carbone dans le sol et dans la biomasse, mais également de calculer le potentiel nourricier. ClimAgri® permet, à partir de scénarios prospectifs élaborés de manière concertée, d’estimer les possibilités de diminution des consommations d’énergie fossile, d’atténuation des GES et d’augmentation du stockage du carbone.ClimAgri® est avant tout un outil clé de sensibilisation aux enjeux d’atténuation du changement climatique au sein du secteur agricole, secteur de première importance pour notre région : la région Hauts-de-France est la première région française par l’importance de la SAU (Surface Agricole Utilisée) dans le territoire : 67 % du territoire régional est valorisé par l’agriculture (la moyenne nationale de la SAU est de 48,8 %).Cette étude ClimAgri® a été réalisée par les Chambres d’agriculture des Hauts-de-France sur la base de l’année 2015 et des scénarios prospectifs établis à l’horizon 2035 : le rapport présente l’ensemble de l’étude.
Comment déterminer les impacts du changement climatique sur votre territoire ? Comment construire une démarche d’adaptation au changement climatique qui tienne compte de l’eau ?Le projet Explore 2070, qui s’est déroulé de juin 2010 à octobre 2012, a eu pour objectif d'évaluer les impacts du changement climatique sur les milieux aquatiques et la ressource en eau à l'échéance 2070, pour anticiper les principaux défis à relever et hiérarchiser les risques et d’élaborer et d’évaluer des stratégies d’adaptation dans le domaine de l’eau en déterminant les mesures d’adaptation les plus appropriées tout en minimisant les risques.Le projet a été porté par la direction de l’Eau et de la biodiversité du ministère en charge de l'écologie avec la participation de l’Onema, du CETMEF, des agences de l’eau, des DREAL de bassin, du CGDD, de la DGEC et de la DGPR. Il a rassemblé une centaine d’experts venant d’établissements de recherche et de bureaux d’études spécialisés. L'étude comporte différents volets : Méthodologie, hypothèses et incertitudes Climatologie Hydrologie de surface Hydrologies souterraines Ecosystèmes aquatiques Milieux côtiers Prospective socio-économique et démographiqueÉvaluation des stratégies d'adaptations
La lutte contre le changement climatique, c’est aussi anticiper les changements. Cela s’est traduit au niveau national par un premier plan national d’adaptation au changement climatique portant sur la période 2011-2015 qui sera suivi d’un second plan dont l’adoption est prévue pour le premier trimestre 2017. Dans ce cadre, Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie a souhaité que les bassins se dotent avant fin 2016 d’un plan d’adaptation en adéquation avec ces plans nationaux. L’Agence de l’Eau Artois-Picardie qui s’était déjà fortement investie au travers de la réalisation d’un document intitulé « regards croisés sur l’eau et le changement climatique » a souhaité faire de ce plan un outil pour renforcer l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans ses interventions en faveur de la ressource en eau, des milieux aquatiques et de la biodiversité en cohérence avec le SDAGE 2016-2021 validé en décembre 2015. Ainsi, ce plan se veut être un guide pour l’orientation de la politique d’intervention de l’Agence de l'Eau Artois-Picardie. Pour cela, il fait l’inventaire des actions que l’agence de l’eau a déjà mises en place actuellement en matière de lutte contre les effets du changement climatique, et propose des réflexions, des actions et des orientations pour le prochain programme d’intervention.
La filière forêt bois des Hauts-de-France se distingue des autres régions françaises par différents critères : la surface forestière, les essences plantées et la typologie des itinéraires sylvicoles. En termes de taux de boisement, les Hauts-de-France sont en effet classés 12èmes sur les 13 régions administratives, avant les Pays de la Loire et après la Normandie, mais occupent la première place française concernant la récolte en peuplier.Les filières bois construction et bois énergie sont les composantes principales de la récolte forestière, suite au déclin des industries papetières régionales. Les besoins en matériaux constructifs et en énergies renouvelables continuant à se développer, le besoin de mobiliser de nouveaux gisements voire de nouveaux acteurs est réel. C’est ainsi que, depuis plusieurs années, les flux de combustibles non forestiers (déchets bois, bocage) et les interactions entre bois construction et bois énergie s’intensifient, afin de pérenniser conjointement ces modes de valorisation.Néanmoins, il est important et nécessaire que le développement du bois énergie reste un sous-produit de la valorisation matière du bois.Ainsi, l’objectif de ce rapport est d’apporter les clefs de compréhension de l’évolution de la filière bois énergie en Hauts-de-France. Pour ce faire, approvisionnement et consommation seront étudiés en deux parties distinctes, avec en miroir, la dimension emploi.
Conformément aux dispositions prévues par la loi, RTE publie chaque année un "bilan prévisionnel pluriannuel" dans le but d'identifier les risques de déséquilibre entre les besoins de la France métropolitaine continentale et l'offre d'électricité pour les satisfaire.Durant l’hiver 2019 – 2020, RTE estime que l’approvisionnement en électricité devrait être assuré, à températures de saison.A l’horizon 2025, RTE prévoit que la transition énergétique s’accélère et que le système électrique français entre dans une période charnière marquée par une forte diversification et une décarbonation du mix électrique : accélération du rythme de développement des énergies renouvelables, fermeture de 5 GW de capacités de production. Dans le même temps, la consommation reste, quant à elle, stable.RTE identifie donc une dynamique en trois périodes :2019 – 2022 : Un système électrique ajusté au plus près des besoins.Durant l’hiver 2019 – 2020, la sécurité d’approvisionnement devrait être assurée grâce à des capacités de production supérieures à l’an passé, en particulier hydrauliques et nucléaire. Les capacités d’échange avec nos partenaires européens ont également été optimisées. En cas de vague de froid, compte tenu de la disponibilité prévisionnelle actuelle du parc de production français, le risque de tension sur le système électrique national est globalement moindre que l’hiver dernier.2022 – 2023 : Une sécurité d’approvisionnement sous vigilance.Sur cette période, la fermeture des moyens de production thermique va se poursuivre avec l’arrêt des dernières centrales à charbon. En parallèle, le parc nucléaire va connaître un programme chargé de visites décennales, entamant sa disponibilité. Si le développement des énergies renouvelables se poursuit durant cette période, en l’absence de mise en service de l’EPR de Flamanville, il ne suffira pas à compenser les fermetures réalisées. Afin de sécuriser l’approvisionnement en électricité, RTE identifie donc trois leviers d’action :- La maîtrise de la consommation d'électricité,- L’optimisation du placement dans l’année et de la durée des arrêts des réacteurs nucléaires pour les visites décennales,- Le maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse d'un ou deux groupes de la centrale de Cordemais, tant que la mise en service de l'EPR de Flamanville n'est pas effective. 2023 – 2025 : Une combinaison de facteur plus favorable.La sécurité d’approvisionnement en électricité devrait s’améliorer avec l’accélération de la mise en service des moyens de production renouvelables, des parcs éoliens en mer notamment, un programme de maintenance des centrales nucléaires plus favorable, ainsi que la mise en service de l’EPR de Flamanville.- La maîtrise de la consommation d’électricité,- L’optimisation du placement dans l’année et de la durée des arrêts des réacteurs nucléaires pour les visites décennales,- Le maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse d’un ou deux groupes de la centrale de Cordemais, tant que la mise en service de l’EPR de Flamanville n’est pas effective.