Les terres agricoles et la forêt occupent plus de 80 % du territoire national et séquestrent actuellement 4 à 5 GtC (soit entre 15 et 18 Gt CO2) dont plus des deux tiers dans les sols. Toute variation positive ou négative de ce stock influe sur les émissions nationales de gaz à effet de serre (GES), estimées à 0,5 Gt CO2eq/an (valeur 2011).Les filières agricoles et forestières offrent aussi des solutions pour lutter contre le changement climatique en produisant des énergies renouvelables et en préservant ou en augmentant les stocks de carbone dans la biomasse et les sols. La gestion des matières organiques, principal réservoir de carbone dans les sols, est un déterminant majeur de la capacité des sols à produire des aliments et des matériaux, et à fournir d'autres services environnementaux comme la régulation du cycle de l'eau et de la qualité de l'air...Agir sur les stocks de carbone dans les sols, c'est aussi agir sur la qualité des sols et des milieux.Cette brochure rappelle la place du carbone des sols dans l'atténuation du changement climatique en France, en s'appuyant sur les données issues du GIS Sol.
Cette étude vise à fournir une analyse du changement climatique en France au XXIe siècle à l'aide d'évolutions temporelles d'anomalies de précipitations et température en moyennes estivales et hivernales simulées par deux modèles climatiques régionaux mis en œuvre au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques de Météo-France) et à l'IPSL (Institut Pierre Simon Laplace) en collaboration avec l'INERIS (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques). Les simulations s'appuient sur trois des quatre scénarios considérés dans le dernier rapport du GIEC (2013-2014). De manière à prendre en considération les incertitudes inhérentes à la modélisation climatique, les résultats des deux modèles particuliers sont situés dans un ensemble de résultats de simulations produites au niveau international et européen.
Cette étude constitue un état des lieux régional des variations climatiques observées en région ex Nord-Pas de Calais, et distinguée par grands territoires infra-régionaux. Cette publication a été spécialement produite par Météo-France en mars 2014, au regard des attentes des partenaires de l'Observatoire.Elle comporte les données et des éléments d'analyse actuels et prospectifs sur six grands territoires identifiés en région : côte ouest, côte nord, collines de l'Artois, sud-Artois, Flandres-Hainaut et Avesnois.
Ce document propose de mettre en perspective les différentes approches d’évaluation des émissions de GES à l’échelle des territoires au regard des récentes évolutions réglementaires et par rapport aux besoins exprimés par les différents niveaux de gouvernance territoriale. Ce document doit aider à répondre aux questions suivantes : • Quelles sont les principales méthodes existantes pour les collectivités en France et qu’est- ce qui les différencie ? • Comment s’articulent ces méthodes avec les nouvelles obligations réglementaires ? • A quels besoins des territoires permettent-elles de répondre ?• Quelle méthode est la plus appropriée à un Plan Climat Energie-Territoire (PCET) ?
Un nouveau modèle de consommation, de collaboration et de partage, c'est possible ! Dans le monde actuel, dans la majorité ds cas, nous achetons un bien. Factor-X aimerait changer les habitudes de tout un chacun en substituant l'achat d'un bien par l'achat de l'usage de ce bien.Ce projet, l'Objetothèque, vise à la mutualisation d'objets à faible taux d'usage individualisé.
L’objet de l’étude est d’identifier les conditions de la transition vers l’économie verte et l’impact de cette transition en matière de gisements et de mutations d’emplois. Le potentiel de création d’emploi, nous le savons, n’est pas de l’ordre de celui initialement évalué par le Boston Consulting Group (BCG). Une partie des emplois qui seront demain affectés aux marchés de l’économie verte seront occupés par des actifs déjà en emploi, aujourd’hui affecté à d’autres marchés. Il convient pour autant de ne pas minimiser les enjeux que représente cette transition. D’une part, elle implique le développement de filières porteuses d’emplois à accompagner, avec des gisements significatifs.Cette étude identifie certaines conditions de développement de ces filières, ainsi que les volumes d’activités et les ressources humaines (mesurées en équivalents temps pleins, ETP) supplémentaires sollicitées. D’autre part, des mutations de l’emploi et des métiers sont à anticiper et à accompagner sur les territoires. Cela nécessite l’accompagnement des entreprises dans l’adaptation de leur organisation et de leurs ressources humaines, la promotion des métiers porteur, la formation, et l’optimisation de la reconversion des compétences au niveau des filières et des territoires (les emplois industriels vers les filières énergies renouvelables ou recyclage par exemple).Etude réalisée par les cabinets Adeo Conseil et SISIFE pour le Centre Régional de Ressources Pédagogiques (C2RP).
L’empreinte carbone calculée par le service statistique du ministère en charge du Développement durable représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation française, y compris les émissions liées aux importations. En 2007, l’empreinte carbone par Français était de l’ordre de 12 tonnes équivalent CO2 par an, contre 8 tonnes pour les GES émis sur le territoire métropolitain. De 1990 à 2007, l’empreinte carbone par personne a augmenté de 5 %,alors que le niveau moyen par personne des émissions sur le territoire diminuait de 15 %. Au cours de cette période, les émissions associées aux importations se sont accrues de 64 % pour atteindre près de la moitié de l’empreinte carbone de la consommation en France en 2007.
Cette étude évalue l'efficacité énergétique en Nord-Pas de Calais. Elle aborde différents secteurs (le résidentiel, les transports, le tertiaire, l'énergie et l'industrie) en faisant un état des lieux et proposant des leviers d'amélioration énergétique pour chacun d'entre eux.
Ce document est un extrait de l'étude efficacité énergétique en Nord-pas-de-Calais, réalisée par Energies Demain et E&E consultant pour le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais et l’ADEME Nord-Pas-de-Calais. Elle présente la partie réservée à l'industrie et en analyse la consommation d'énergie de manière sectorielle.
L'adaptation est restée pendant longtemps le parent pauvre du débat et des politiques sur le changement climatique. Mais la diffusion de l’information sur le changement climatique amène de nombreux acteurs à s’interroger sur la meilleure manière d’en limiter les conséquences, et on voit éclore une multitude d’initiatives sur l’adaptation, notamment au niveau local. L’adaptation prend aussi une importance croissante dans la négociation internationale. L’adaptation peut être définie comme « l’ensemble des évolutions d’organisation, de localisation et de techniques que les sociétés devront opérer pour limiter les impacts négatifs du changement climatique et en maximiser les effets bénéfiques ». Elle recouvre des formes d’actions très variées qui s’appliquent à de nombreux secteurs. Ses problématiques diffèrent suivant les zones et les échelles géographiques et sa mise en œuvre implique de combiner des instruments très divers.Le présent rapport propose un cadrage économique général du problème de l’adaptation afin d’aider les acteurs publics et privés à construire des stratégies d’adaptation efficaces. Pour ce faire, il dresse les enjeux généraux de l’adaptation, identifie les leviers pertinents de l’action publique puis en décrit les implications pour la conception des stratégies d’adaptation.Le conseil économique pour le développement durable (CEDD) est une commission consultative auprès du ministre chargé du développement durable, créée par décret du 1er décembre 2008. En 2010 il s'agit du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer.